Nous réalisons divers inventaires de la faune en toute période de l’année. Il s’agit de dénombrer une ou plusieurs espèces. Pour y parvenir, il nécessaire de mettre en œuvre des protocoles stricts propres à chacune des espèces. Cela permet d’obtenir des données quantitatives, qualitatives (ages, sexe, composition des groupes) et cartographiques.
De quoi il s'agit ?
En savoir +
Les inventaires de la faune sauvage répondent à des protocoles stricts validés par les institutions de l’État. Ils sont adaptés à chaque espèce de manière à maximiser le rapport temps d’observation / quantité de données collectées.
Aucun inventaire ne peut se targuer d’être complétement exhaustif. Il se rapproche le plus possible de ce qu’est la réalité de terrain.
Objectifs
Inventorier la faune de montagne et localiser les espaces qui lui sont vitaux.
Mieux appréhender son territoire et les espèces sensibles qui peuvent y vivre.
Tenir compte de la présence de ces espèces et éviter, réduire ou compenser les impacts qui peuvent leur être causés.
Établir des indicateurs pour suivre dans le temps l’état des populations et leurs habitats
Quelques exemples d'inventaires que nous pouvons réaliser :
Comptage au chant pour :
Le tétras lyre (site de l’OGM),
La gélinotte des bois,
La perdrix bartavelle,
Le lagopède alpin,
Les rapaces nocturnes
Comptage au chien pour :
Le tétras lyre,
Le lagopède alpin.
Diagnostic des habitats du tétras-lyre (en savoir plus)
Relevé des déplacements de la faune par des suivis « traces »,
Suivi par piège photographique,
Cartographie des zones sensibles pour la faune sauvage
Bibliographie des données existantes,
Recueil d’informations auprès des professionnels
Recueil d’informations auprès de notre réseau cynégétique.
Pour mieux comprendre :
Les échantillonnages des chevrées de chamois sont des inventaires de la faune sauvage qui sont réalisés en juillet. A cette période, les chèvres se regroupent avec leurs jeunes de l’année. Les jeunes de l’année précédente font aussi partis de ces hardes. Il est alors aisé de pouvoir observer le nombre de cabris et le nombre de deuxième année.
Cela permet de rendre compte du dynamisme de la population suivie et ainsi que du taux de survie des jeunes. Ces données peuvent être précieuses pour évaluer l’impact d’une activité ou d’un aménagement anthropique.
Les comptages nocturnes au phare sont des inventaires de la faune sauvage qui se réalisent plutôt au printemps. En effet, la végétation étant en plein développement les animaux se rassemblent à la sortie de l’hiver pour reprendre des forces. Ils permettent de dénombrer les différentes espèces, le sexe et l’âge des individus quand cela est possible, ainsi que la localisation des différents groupes observés.
Ainsi, cela permet d’étudier les espèces en place, les zones « réservoir » existantes, les points de déplacements éventuels et les points de conflit.
Le comptage au chant du tétras-lyre s’effectue en mai. A cette période les oiseaux se regroupent sur les places de chant quasi inchangées d’année en année. Les coqs vont parader et alors être très visibles. Cela permet de dénombrer le nombre de coqs chanteurs et de le suivre sur le long terme pour analyser la dynamique de la population vis-à-vis d’une activité par exemple.
Notre champs d'intervention
Nous pouvons réaliser ces inventaires de la faune sauvage partout où cela nous sera demandé. Nous évaluerons avec vous vos besoins pour répondre au mieux à la demande avec une faisabilité technique et économique optimale.